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Karl passe le balai pour que la pousssière, en son absence, tombe sur un sol propre.
Quand j'entends dans la bouche d'un homme, ou sous sa plume, les mots "balai", "poussière" ou autre "rangement", je ne peux m'empêcher de sourire... Un sourire un petit peu amer, un rien cynique, et franchement jouisseur.
Amer, car de toute évidence les hommes n'ont pas la même sensibilité que les femmes sur ce que peut être la tenue d'un intérieur. Même avec la meilleure volonté du monde, il y a toujours un je ne sais quoi de "pas fini" dans ce qu'ils font. Résultat : il faut passer derrière...
Cynique, car lorsqu'ils mettent la main à la pâte, il faudrait presque qu'on s'ébahisse devant leur exploits ménagers, alors qu'en retour... c'est naturel et ordinaire. Tellement naturel et ordinaire qu'ils ne voient même pas ce qui a été fait, et ne prennent pas vraiment de précautions pour faire durer.
Combien de fois, mesdames, avez-vous fait les carreaux pour voir dessus, quelques instants après, les grosses traces d'une main masculine qui a voulu essuyer la buée ?...
Jouisseur, parce qu'évidemment, les renversements des ordres établis apportent un plaisir sournois et solitaire hé hé hé...
Est-ce Karl fait partie de ces hommes-là ? Au vu des photos de son appartement, de ses idées sur les rapports hommes-femmes, ou de celles sur l'éducation des enfants, on pourrait penser que non. Mais bon, ce n'est qu'un homme ;-D
Et mon cher et tendre ?... Bah, on pourrait touver pire.
Hein mon loulou que t'es un gentil mari ? ouuui, c'est bien...vas ranger ta veste.
Pardon ? Qu'est-ce qu'on mange !!!? euh....