<hier>Septembre 2005 _</hier>

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Jeudi 15 septembre 2005 | link |

Cherchez l'erreur(s)

Jeu 1

Tout le monde l'a entendu et re-entendu : les services d'urgences hospitaliers sont débordés, engorgés, asphyxiés.
Tout le monde l'a entendu et re-entendu : désormais, pour aller chez un spécialiste, il faut d'abord passer par son médecin traitant.

Cher et tendre fit une mauvaise chute de planche à voile la veille de notre départ de Pénestin. Genou vrillé qui a fait "klong" avant le "plouf".
De Charybde en Scylla, un bon mois plus tard, le genou est toujours douloureux. Notre médecin décide de l'envoyer chez un orthopédiste à l'hôpital d'Évreux.
Cher et tendre téléphone donc à l'hôpital pour prendre rendez-vous.

- Vous êtes passé quand aux urgences ? lui demande la secrétaire.
- Je ne suis pas passé aux urgences, répond l'homme, c'est mon médecin traitant qui m'envoie.
- Aaaaaah, mais si vous n'êtes pas passé par les urgences, on ne va pas pouvoir vous prendre avant plusieurs semaines, il faut passer par les urgences...

Jeu 2

Tous ceux qui sont attentifs à l'utilisation des deniers publics dans l'éducation nationale auront noté cette nouveauté dans le statut des enseignants : désormais, si un prof est absent, un collègue du même établissement doit le remplacer au pied levé. Peu importe que ce ne soit pas de la même matière, du moment qu'il y ait un prof devant les élèves.
Ces heures de remplacement sont évidemment rémunérées en heures sup, donc chères pour la collectivité. Mais quand on aime, on ne compte pas, même pour faire de la garderie.

Pendant ce temps dans certaines académies, des dizaines de TZR sont sans affectation et donc payés à ne rien faire.
Pendant ce temps, des centaines de vacataires sont au chômage sans emploi et sans indemnités de chômage, dans le désarroi le plus total.

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Vendredi 19 avril 2024