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Mercredi 7 Janvier 2004 | link |

Avis de recherche

Allez, moi aussi je fais ma petite annonce.
Tout comme Sam il y a quelques temps, je mets ici un nom à "googleïser" : Isabelle Perherin.

Je ne choisis pas ce nom sans discernement : je viens tout juste de recevoir de la part des "copains d'avant", l'alerte de son inscription mentionnant la période 1976-1980 au lycée Paul Langevin de Beauvais.

Nous avons effectivement passé trois années ensemble, dans la section F6. Nous avons aussi partagé le même dortoir en terminale.
Ahhhh, que de souvenirs ;-)

Mais comme les "copains d'avant" demandent maintenant 19 euros pour pouvoir communiquer avec les autres inscrits, et que je refuse catégoriquement de céder à cette arnaque, vive les moteurs de recherche !
Isabelle, j'espère que cette bouteille t'arrivera. J'attends de tes nouvelles.

Va t'faire noir !

Sortant du lycée à 18H00, passablement groggy par 8 heures de cours bien remplies, je longe, à faible allure en voiture, un trottoir où sont stationnés quelques véhicules (un parking est bien à disposition en face, mais enfin, marcher 50 m pour aller acheter ses clopes ou boire son demi, vous n'y pensez pas !! Mieux vaut se garer sur le trottoir...)
D'un seul coup, j'ai une vague sensation de vertige : à ma droite je crois voir bouger une petite voiture noire. Instinctivement je lève le pied et mon impression se confirme : la voiture, tous feux éteints, roule, descend du trottoir à mon nez à ma barbe, et s'engage tranquillement devant mon capot. Mais où est le conducteur ? Je n'en vois pas !
J'écrase le frein, klaxonne et arrose copieusement la petite voiture d'appels de phare au rythme de ma pulsation cardiaque qui s'est brusquement affolée... tout en bénissant VW d'avoir doté la Bora d'un excellent système de freinage.

Et enfin je distingue le conducteur : il est... noir. Conducteur noir, vêtu de noir, dans une voiture noire sans feux à la nuit tombée.
Et il n'est pas content ! Il fait mine de s'arrêter, bloque quelques instants la circulation au milieu d'un rond point pour m'adresser des gestes furibonds, met ses warnings (ah tient, ça y est, il a trouvé le bouton des phares) avant de disparaître dans une rue adjacente... toujours sans clignotant bien sûr.

Bon bon d'accord : c'est déjà pénible de respecter le code de la route, alors si en plus il faut mettre ses phares quand il fait nuit et un clignotant quand on démarre ou qu'on tourne... Où va-t-on, hein ? Franchement ?

En attendant, vous m'excuserez, il faut que je retourne à la préparation d'un cours sur l'étude de la décélération d'un véhicule lors d'un freinage.

Ah oui, au fait : BONNE ANNÉE ! ;-)

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