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Mercredi 19 décembre 2007 | link |

Déçu or not déçu ?

This is the hardest story that I've ever told.
No hope, no love, no glory.
A happy ending's gone forever more.
I feel as if I'm wasted,
And I'm wasted everyday.

Mika - Happy Ending

Il arrive souvent que l'on entende quelqu'un dire qu'il s'est trompé sur une autre personne.[...]
Avec ma vision des choses, la personne que l'on a connu, appréciée ou aimée est toujours présente, même si la réalité déçoit. On sait que ce qui a changé, ce sont les circonstances, pas la personne. Je trouve cette idée beaucoup moins traumatisante qu'une simple erreur de jugement.

Nicolas

J'ai longuement médité sur ce post de Nicolas. Nous sommes en effet tous à même d'être déçu, ou de décevoir. Mais on est déçu pourquoi ?

Le terme est souvent consacré à la "déception amoureuse". On aime une personne, elle ne nous aime pas en retour, cela devient alors compliqué pour l'un et pour l'autre.
La fuite est alors souvent de mise par celui ou celle qui part. Parce qu'il est difficile de dire les choses en face. Parce qu'on ne veut pas faire souffrir. Parce qu'on n'ose pas faire front à cette douleur que l'on provoque et qui nous renvoie à notre propre échec, à notre propre déception d'avoir cru un moment que l'on pourrait partager des plaisirs qui finalement ne sont pas au rendez-vous.
En la matière, nul n'est maître de ses sentiments, dans un sens comme dans l'autre. On est alors déçu par la tournure des événements qui ne correspondent pas à ce que l'on avait espéré.

Quand il ne s'agit pas d'amour, les choses n'en sont pas forcément moins douloureuses. On est déçu par une réaction qu'on n'imaginait pas, par un acte qui va à l'encontre de ses convictions, par un choix que l'on n'aurait pas fait, par des paroles qui nous heurtent, ou au contraire dont l'absence nous laisse en errance. Là encore, cette déception n'est basée que sur l'idée qu'on se faisait des réactions d'une personne dont on croyait la sensibilité jumelle à la notre. Mais nous sommes tous différents.

Au-delà de tout ça, je suis finalement d'accord avec toi Nicolas, toutes ces manifestations sont à remettre dans leur contexte, dans le flux des circonstances. On ne peut pas avoir le contrôle absolu des évènements, et le nombre de paramètres est bien trop important pour prévoir quoi que ce soit.

Nobody is perfect. Nous avons tous nos faiblesses, nos lâchetés, nous faisons tous des erreurs. Tous responsables (mais non coupables) des déceptions que nous pouvons engendrer mais qui sont souvent le résultat d'un concours de circonstances que l'on subit comme tout le monde.

Il y a rarement erreur de jugement, ce sont "juste" les circonstances qui changent. J'en suis aussi convaincue finalement. Il faut donc pouvoir passer au dessus de cela, savoir tourner la page, ne pas tenir rigueur et croire au lendemain et en l'amitié qui peut (qui doit !) perdurer.

L'amitié devrait perdurer… Ce n'est pas toujours évident, pas toujours possible. Me concernant, j'ai la faiblesse d'essayer encore et encore, peut-être parce que le gâchis est déjà bien suffisant même si l'on sauve l'amitié.

Nicolas - 20-12-2007 - 01:09

Ouf, quand j'ai lu le prénom de l'auteur de la 2e citation, et vu qu'il était question de relation amoureuse, j'ai pensé à un autre Nicolas ! Mais il n'en est rien...
Nicolas : Quatre consonnes et trois voyelles...

Gral - 20-12-2007 - 13:44

Gral: Alors qu'il est rare que les gens qui lisent des citations de l'autre Nicolas pensent à moi. Ça doit être parce que nous disons lui et moi des choses trop différentes.

Nicolas - 20-12-2007 - 16:27

@Nicolas : c'est sûr que si j'avais utilisé ton pseudo, il y aurait eu moins d'ambiguité ;-)

Pour en revenir à ton premier commentaire, il est certain que ce n'est hélas pas évident. D'un côté la peur de voir le silence s'installer et devenir irréversible, de l'autre de la suspicion d'un entêtement.

Pas simple, forcément.

Pascale - 20-12-2007 - 20:21

Je trouve que l'égocentrisme est le mal de ce siècle et que les amours-propres sont bien sourcilleux ! Cette idéologie du bonheur que distille notre société de consommation est assez vicieuse car elle édicte une éthique standardisée incontournable ! Il n'est pas étonnant que nous ayons le record au niveau de la consommation d'anti-dépresseurs !

Tietie007 - 22-12-2007 - 22:59

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